Parmis ceux qui me lisent en me connaissant, ceux qui me lisent sans me connaitre, ceux qui par hasard vont tomber sur cet article, vous savez presque tous une chose, une seule et meme constante qui est ecrite en capitales d’imprimeries majeures sur l’integralite des murs de ma vie. Je n’ai jamais demande a les avoir dans ma vie, je n’aurais pas, jamais, meme dans mes reves les plus fous, pu imaginer que ces trois la viendraient tout changer en moi et prendre leurs quartiers pour…Toujours. Comme toute histoire d’amour, nous avons nos hauts, et deux uniques fois, nos bas. Je ne reflechis pas le sentiment qui me lie a eux, je ne le calcule pas, et meme si je le voulais, je ne parviens pas a le maitriser, de quelque facon que ce soit. Comme je l’ai dit un nombre incalculable de fois, si on me privait d’eux, de maniere definitive, immuable, totale, je cesserai purement de vivre dans la seconde. Ce n’est pas une speculation. C’est un fait. Je suis totalement incapable de vivre sans eux. Avoir essaye m’a conduite a de la depression. Quand on trouve la raison de son bonheur, sa source miraculeuse, son point d’impact, on n’essaye pas de dire le contraire. Quelqu’un qui sourie, on ne lui demande pas de pleurer. Muse, c’est mon bonheur. Mon tout. Ma raison d’etre. Ma force. Ma vie. Avoir ete forcee a pretendre le contraire me prouve chaque jours comme c’est vrai. Comme j’ai la chance de porter si haut quelque chose d’aussi beau. Ca compense tout le reste. Ca compense des annees de batailles familliales, ca compense des mensonges de la pire espece, ca compense bleus a l’ame et bleus aux corps, ca compense meme…Meme finir nez a nez avec la salete qui m’est tombee dessus en Aout 2007. Ca compense tout. Absolument tout. La vie en general est excusee pour ses merdes, elle m’a offert le plus beau. Il n’y a rien que je sois en mesure de dire qui puisse rendre justice a ce qui m’arrive.
Rectification. Il n’y a rien que je POUVAIS dire il y a encore 24 heures.
Il y a 24 heures, tout a change. Tout a change pour mieux. A cause de 5 minutes et 48 secondes de perfection tellement intense que je ne trouves plus les mots necessaires. Je suis muette. Muette devant leur talent. Muette devant leur force, muette devant trois « boys next door » qui ont simplement pousse la musique en dehors de ses retranchement, loin de ses limites, l’ont enmenee dans des territoires qui en sont a la fois hilarants et boulversants, magiques et forts, et je ne vous parle pas de Matthew qui copine avec Chopin et lui donne le frisson du siecle. Je ne suis simplement plus capable de qualifier Muse. Deja a l’epoque, j’avais du mal…
Je pourrais ecrire des pages et des pages et des pages pour dire comme je les aime, comme ils sont magnifiques, comme ils m’ont manque, comme je suis fiere d’eux et de faire partie de la Resistance. Il y aurait beaucoup a dire aussi sur ce reveil des consciences individuelles. Il y aurait tant a dire.
Mais j’eviterai. Je ne sais plus quoi dire. Je vais simplement les laisser illustrer tout ca.
Ah, oui. En plus d’etre geniaux, c’est aussi des mecs infiniment droles et doues d’autoderision. Et simples. Je remplis Wembley deux fois de suite en un temps record, mais regardez bien, vous risqueriez de me croiser a la librairie. Au supermarche. Dans la rue. A lire Nuts, eventuellement. Ou a critiquer manifestement NME(bien qu’etant en Une). Je ne cherche pas a prouver au reste du monde comme je les aime, ces mecs-la. Je cherche juste a vous montrer comme ils sont dignes d’etre aimes du reste du monde.
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